La note explicative du projet de loi « Sur la modification des articles 73 et 81 du Code d’exécution des peines » indique que, dans certaines colonies, les ressortissants d’Asie centrale représentent jusqu’à 48 % des détenus. Les auteurs de l’initiative estiment que ce groupe, présenté comme « porteur d’idéologies extrémistes et terroristes », crée un risque pour la stabilité opérationnelle et réduit l’efficacité du travail de rééducation dans les établissements de l’UIS.
Les défenseurs des droits humains soulignent que la garantie de la sécurité et du contrôle dans les colonies relève déjà directement de la responsabilité du Service fédéral d’exécution des peines (FSIN) :
« Pourquoi adopter de nouvelles lois ? Ne faudrait-il pas plutôt obliger les agents du FSIN à accomplir leurs missions de base ? Ou bien n’en ont-ils pas le temps, occupés à s’en prendre aux défenseurs des droits humains et aux citoyens qui dénoncent la réalité du système pénitentiaire ? »
Photo : gubernia