Il est extrêmement douloureux de constater que notre pays se retrouve de plus en plus associé aux pages les plus sombres de l’histoire de l’humanité — là où l’on punissait des mots comme s’il s’agissait de crimes graves et prémédités. Quand un simple commentaire peut coûter des années de liberté, ce n’est plus « une affaire de publication » : c’est un verdict contre tout ce qu’on appelait encore le bon sens, la conscience et le droit de dire la vérité.

8 ans pour des commentaires sur VK

Solim Kamina, habitant de Moscou, a publié en avril 2023 un post sur VKontakte au sujet d’une frappe contre un immeuble d’habitation à Ouman, dans l’oblast de Tcherkassy. Sous ce post, il y avait 11 commentaires, dans lesquels Kamina débattait avec une autre personne des frappes de l’armée russe contre des cibles civiles.

Le tribunal de district Basmanny de Moscou a condamné Solim Kamina à 8 ans de colonie pénitentiaire de régime général dans une affaire de prétendus « faux » sur l’armée et d’appels à des activités contre la sécurité de l’État. Il lui a également interdit d’administrer des sites web pendant 4,5 ans.

Kamina est en détention depuis le 7 octobre 2024.

Lisez la dernière déclaration de Solim Kamina sur le site « Final Statement »

Source : chaîne Telegram « Final Statement » — https://t.me/ne_poslednee_slovo/637?single